Ce fut aussi le cas, vous vous souvenez peut-être, de Xavier, Pierre ou Claire dont nous avons partagé l’histoire dans les pages précédentes. Tous les 3 ont concrétisé leurs souhaits de retrouver plus rapidement un projet professionnel plus enrichissant ou plus en accord avec leurs aspirations.
Et tous les 3 ont eu l’épineuse question de trouver leur valeur ajoutée, ce qui les différenciait de l’immensité des cadres et dirigeants en recherche qui exercent le même métier parfois dans le même secteur.
Tous y sont parvenus. Et l’outil qui leur a permis cela est gratuit, disponible mais très difficile à actionner pour la plupart d’entre nous: c’est leur propre authenticité.
Et c’est difficile pourquoi ? Parce que notre éducation, formation, insertion professionnelle, nous a surtout appris à être « gentil(le)s » et à nous fondre dans le prêt à penser et le politiquement correct.
De peur…de ne pas être accepté(e)s, nous avons parfois peut-être décidé d’accepter ce qui ne nous convenait pas vraiment. Ah, la difficulté de dire non…
Freinés par nos peurs d’apparaître tels que nous sommes, de dire ce que nous aimons vraiment, de nous estimer avec nos limites et nous accepter tel quel, nous nous privons de trouver en nous-mêmes ce qui fonde aussi nos véritables qualités distinctives. Ce travail sans jugement sur soi est un puissant accélérateur pour déterminer ce qui nous plait vraiment et voir lucidement les réalisations dont nous sommes fier(e)s.
Ce travail de vérité sur soi a un deuxième effet bénéfique: il nous permet de toucher nos aspirations profondes et conduit plus facilement à un projet que nous portons avec enthousiasme.
Un candidat enthousiaste et compétent, fera toujours la différence avec un candidat juste compétent. Et ce qui fonde l’enthousiasme de chacun est aussi unique qu’un signe distinctif.
Stéphane Loiret – Décembre 2012