En tout cas c’est toujours le bon moment pour commencer.
J’ai eu récemment le plaisir de donner une conférence à l’Université de Panthéon-Sorbonne, sur le thème de la Gestion de Carrière à l’International. J’ai pu constater à quel point créer son réseau, apparaissait sinon comme une évidence, du moins comme une priorité pour la quasi-unanimité de l’auditoire. Une qualité d’échange rafraîchissante !
La principale préoccupation de ces étudiants, était d’apprendre « comment faire? ». Parce que pour eux, il semblait très improbable qu’une personne puisse accepter de les recevoir en entretien: « qu’est-ce qu’on va bien pouvoir donner? On a 23 ans ! ».
A 23 ans d’écart, le même jour, je recevais Pierre(*), un ancien camarade d’école, qui vient de perdre son emploi à 46 ans. Et Pierre faisait amèrement le constat, qu’il avait tout à fait négligé ce facteur clé de succès dans sa gestion de carrière.
Ce qui est surprenant ici c’est que Pierre a la chance de faire partie du réseau des Anciens de son École. Une puissante organisation aux contacts très riches dans de nombreux secteurs d’activité. Mais comment demander de l’aide aujourd’hui ?
Tout son parcours a été fait sans garder le moindre lien avec son école ou l’association des diplômés. Il n’a jamais vraiment répondu aux appels pour participer aux événements associatifs. Ni même réglé sa cotisation à l’association des Alumni depuis de très nombreuses années.
Il se rend compte de son erreur et humblement me confie qu’il mesure à quel point le réseau est encore généreux de l’accueillir… Et de se rendre à l’évidence que c’est sur la recommandation de son coach qui a travaillé son réseau pour lui, qu’il est aujourd’hui reçu par tant de personnes.
Pierre apprend vite. Il a décidé de régler sa cotisation. Pas pour moi, parce que je le reçois et lui donne des contacts utiles aujourd’hui. Ni pour l’Association elle-même. D’abord pour lui, car il comprend que donner est le premier pas en réseau. Et aussi pour tous ceux qui auront besoin de contacts comme lui aujourd’hui.
Pierre, comme ces étudiants de 23 ans pensait ne rien avoir à donner. Et pourtant des deux, j’ai beaucoup reçu !
Stéphane Loiret – octobre 2012
Stéphane,
merci pour cet échange très enrichissant vendredi dernier.
Ayant un réseau très large, je comprends maintenant l’importance de la qualité du réseau avant la quantité.
Bonne continuation,
Aurélien ROMAIN
(MSI – Sorbonne)
[…] fut aussi le cas, vous vous souvenez peut-être, de Xavier, Pierre ou Claire dont nous avons partagé l’histoire dans les pages précédentes. Tous les 3 […]
[…] Aujourd’hui M. Loiret se sert de sa compréhension de l’utilité du réseau pour aider des personnes à retrouver un travail ou à changer de carrière. Retrouvez ses articles sur : http://stephaneloiret.wordpress.com […]