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Trouver le job rêvé depuis un certain temps, et pour lequel on a entrepris une démarche de transition, procure une joie immense.
Cela peut paraître évident, mais réussir son intégration est primordial pour pleinement réussir dans le poste ensuite, et avoir le plaisir de s’y exprimer avec tout son talent.
Je vous propose de partager ici le premier d’une série de plusieurs billets, l’histoire de 2 personnes qui ont accepté de faire de leur propre vécu, un témoignage qui pourra en aider d’autres à vivre mieux cette expérience.
Et pour évidents qu’ils puissent paraître, certains des points qui vont suivre n’en sont pas pour autant aussi simples à mettre en œuvre.
UNE ETAPE INCONTOURNABLE QUELQUE SOIT LE SECTEUR D’ACTIVITE OU LE METIER
Giorgio est un professionnel de l’industrie agro-alimentaire; son parcours il l’a construit dans les fonctions commerciales et marketing puis en direction générale. Il a 46 ans, il est d’un naturel plutôt optimiste, et prend les nouveaux challenges avec un certain plaisir.
Myriam a aussi 46 ans. Son parcours à elle c’est plutôt l’industrie lourde et la construction, directrice dans les achats et les opérations industrielles. Myriam n’est pas à l’aise avec l’incertitude et ça tombe bien car elle est particulièrement efficace en planification et en gestion.
Giorgio et Myriam, ne font pas les mêmes métiers et ne se connaissent pas. Et en même temps ils ont un point commun (en plus de leur âge) : ils viennent tous les deux de démarrer un nouveau poste le 3 janvier.
Voilà une belle façon de très bien commencer l’année… d’autant plus, qu’ils ont tous les deux perdu leur précédent emploi en 2012.
J’ai rencontré Myriam alors qu’elle avait dû quitter son poste à la suite d’une réorganisation. Elle s’est vu proposer une autre opportunité interne après 5 semaines d’incertitude où la crainte de devoir quitter son groupe était très présente.
Giorgio lui était sans employeur depuis 7 mois et a travaillé son projet avec son coach.
D’ABORD: ETRE AU PRÉSENT, TOURNER LA PAGE QUI S’OUVRE
La prise d’un nouveau poste est la plupart du temps un évènement heureux; c’est le symbole de fin de la période de recherche et d’attente. Et en même temps, autant Giorgio que Myriam m’ont indiqué le stress que pouvait engendrer cette phase d’intégration pour eux.
Chacun y va avec ses points forts mais les deux ont décidé de porter une attention particulière à cette période.
Et la première décision de Giorgio, c’est d’être au présent.
Il va être basé à Paris comme Directeur Général France du groupe Italien qui vient de l’embaucher, alors son compte LinkedIn est déjà mis à jour. Il s’adapte à une vitesse remarquable, et sa communication externe s’adapte aussi. Sachant qu’il doit embaucher une douzaine de collaborateurs dans les 6 prochains mois, il veut que son profil sur les différents sites, soit visible dès le 3 janvier, cohérent avec la mention de ses nouvelles responsabilités.
Il n’est plus en recherche, par conséquent il informe courtoisement ses réseaux qu’il prend un nouveau poste. Qu’il les tiendra bien entendu au courant de son évolution.
Il remercie aussi tous ceux qui l’ont aidé dans sa phase de transition jusqu’à rencontrer cette opportunité favorable.
Myriam partage la démarche mais se donne quelques semaines avant de remettre son profil à jour. Sa priorité à elle c’est de faire un plan.
(à suivre)
Stéphane Loiret – Janvier 2013
[…] Giorgio et Myriam ne se connaissent pas. Ils ne savent pas non plus que, ce 3 janvier, ils vivent à quelques centaines de km l'un de l'autre, la même expérience joyeuse d’intégrer un nouveau poste … […]
[…] Giorgio et Myriam ne se connaissent pas. Ils ne savent pas non plus que, ce 3 janvier, ils vivent à quelques centaines de km l'un de l'autre, la même expérience joyeuse d’intégrer un nouveau poste … […]
[…] Myriam vient de prendre son poste depuis 21 jours. Bien qu’elle n’ait pas changé d’entreprise, elle vient de faire ce qu’elle n’avait jamais fait dans ses précédentes prises de poste. Myriam a activement préparé, implanté et suivi son propre plan d’intégration. Et celui-ci lui a permis d’identifier les 35 personnes prioritaires avec lesquelles nouer une relation était critique dès les premières semaines. […]
[…] Giorgio(*) réfléchit. […]